introduction historique : La Rencontre entre l’Homme et le Cheval
Les évidences archéologiques et paléontologiques indiquent que le cheval a été domestiqué il y a à peu près 5 000 ans, bien plus tard que d’autres animaux domestiques.
A cette époque (environ 3000 av. J.-C.), le chien était déjà notre compagnon depuis 9 000 ans, et nous élevions des troupeaux de chèvres, moutons et bœufs depuis plus de 5 000 ans.
Malgré son apparition tardive, le cheval transforma trés vite notre mode de vie.
L’une des premières évidences de domestication du cheval a été trouvée dans le Nord du Caucase, puis les steppes de l’Ukraine de l’est, en Russie centrale, et au Kazakhstan.
Chasser le cheval n’avait jamais été facile, et l’apprivoiser l’était encore moins. Bœufs et moutons sont beaucoup moins rapides que les chevaux, et plus faciles à diriger en troupeaux.
Les chevaux posèrent un plus grand défi. Non seulement ils sont rapides, ils étaient sans doute alors aussi nerveux qu’ils le sont aujourd’hui. Gagner la confiance de ces premiers chevaux a dû être chose difficile, mais (heureusement) les hommes ont persisté.
La diffusion de l'équitation à travers le Moyen-Orient, puis l'Europe, allait changer la face du monde. Hélas, on ne sait encore peut de choses de l'histoire des équidés.
Les peintures préhistoriques découvertes dans les grottes françaises ne laissent aucun doute que le cheval était une source principale de nourriture pour les chasseurs de l’âge de pierre.
Quand l’âge de pierre céda la place à l’âge du bronze, les hommes d’Europe et d’Asie avaient déjà travaillé avec des animaux depuis des générations. Ils avaient maîtrisé l’élevage des moutons, des bœufs, et des chèvres. Ils avaient aussi appris à garder des troupeaux de chevaux, principalement pour leur viande, peut-être aussi pour leur lait (comme le font encore aujourd’hui les nomades d’Asie centrale). L’homme avait aussi appris à cultiver les plantes céréalières, et avait délaissé la chasse nomade pour s’établir dans des communautés permanentes. Dès 3000 av. J.-C., les hommes disposaient de sources d’alimentation régulières, et purent se rendre compte que le cheval pouvait être autre chose qu’une source de nourriture qui permettait de subvenir aux besoins d’une famille de quatre personnes pour une semaine.
(http://users.erols.com, traduction en français par Emmanuelle Jaborska)
La conquête la plus noble :
Dompter un animal aussi rapide et puissant que le cheval n'était pas chose simple. On pense aujourd'hui que les circonstances qui ont permis un tel exploit n'ont été réunies qu'une seul fois.
"Domestiqué du côté de Caucase, le cheval allait surtout profiter aux peuples européens et moyen-orientaux. Grâce à la richesse de leur sol, qui allait permettre l'invention de l'agriculture et grâce à la faune locale qui allait accepter de devenir domestique, les civilisations européennes prirent une longueur d'avance sur le reste du monde. bien ou malheureusement, l'arrivée du cheval allait permettre à ces peuples d'envahir le reste de la planète et d'exporter leur culture." (http://www.kazibao.net/francais/adozone/adozine/cheval/cheval_dossier/index.shtml)
Le Kabardin.
Le peuple des Kabardes pratiquant l'élevage occupait et occupe le Caucase du Nord, région située dans la nouvelle République de Kabardino-Balkarie. D'où le nom de Kabardin, pour ce cheval de selle, qui est originaire du Caucase septentrional.
Cette race de montagne, descendante du Tarpan primitif cheval autochtone robuste, existait déjà bien avant le XVe siècle.
Au début du XXe siècle, après avoir subi de lourdes pertes lors de la Révolution de 1917, la race fut sauvée après que des infusions de sang Arabe, karabakh et Turkmène eurent été réalisées. Elle a même été employée pour améliorer des races comme le Terek.
Le Kabardin élevé par les tcherkesses depuis ses origines, se distingue par la sûreté de son pied et sa bonne volonté à supporter des charges que la plupart des autres considèreraient comme impossibles à transporter. On l'utilise comme animal de bat et de selle, deplus les juments donnent leur lait.
Caractere:
Ce cheval docile, obéissant est vigoureux, agile et doté d'une étonnante résistance.
La particularité du Kabardin c'est son calme, son intelligence et son indépendance, alors qu'il est fort attaché à son logis. De plus ce cheval est mobile et est le plus endurant au monde.
Son pied est sûr et son sens de l'orientation est exceptionnel. Son action est souple et confortable. En plus Il est doté d'une grande longévité.
Utilisation:
Ce cheval de selle, idéal pour les terrains montagneux, sert pour le trait léger, le bât, l'attelage et convient au sport équestre, notament d endurance. Croisé avec le Pur-Sang, alors nommé Anglo-Kabardin, il donne un très très bon cheval de course
Morphologie:
Tête intelligente, plutôt longue. Profil rectiligne ou convexe. Ganaches un peu prononcées. Naseaux bien ouverts. Oreilles longues avec la pointe légèrement tournée vers l'intérieur. Yeux petits.
Corps très puissant, de type médioligne. Encolure assez longue, musclée. Beau front et Garrot proéminent. Épaule plutôt droite. Poitrine profonde. Dos droit et assez long, court. Reins courts, puissants. Croupe oblique, tendance aux jarrets coudés.
Bonne arrière-main, Membres assez courts, Jambes très durs, secs, solides. Bonne ossature. Articulations sèches. Sabots très durs. Queue attachée bas.
Il mesure de 1.42 m à 1.51 m. Sa Robe est généralement baie, bai foncé et parfois noire, alezan brûlé ou grise plus rarement, Robe fine, crins généralement ondulés.
la Race : kabardin, "4 x 4" du Caucase.
Après une période difficile, le kabardin renaît de ses cendres, grâce à l' initiative de quelques fous de cette race caucasienne. Des hommes qui, comme Ibragim Yagan, pratiquent l' élevage de ces chevaux incroyablement résistants, perpétuant ainsi une tradition millénaire.
Catherine Michelet (voir CHEVAL MAGAZINE n°373 - décembre 2002, n°385 - décembre 2003)
L Anglo-Kabardin.
Aussi connu sous le nom de : Anglo-Kabardinskaya porodnaya gruppa
Cette race a été créée dans les régions nordiques du Caucase en croisant des juments de Kabardin avec des étalons pur-sang dans les haras de Malokarachaevski et Malkin. Les étalons bai, Lestorik (1939) et Lukki (1939) et l'étalon bai brun Lok-Sen (1923) ont été les parents de la race. Aujourd'hui, les descendants ont de 25 à 75 pour cent de gènes pur-sang.
Les chevaux Anglo-Kabardin sont bien acclimatés au Caucase, pouvant rester toute l'année au pâturage et supportant sans problème les terrains difficiles de montagne. En même temps, ils sont beaucoup plus grands et plus rapides que le Kabardin, et la conformation est plus celle du pur-sang. Les chevaux Anglo-Kabardin participent aux événements nationaux et olympiques et sont utilisés comme chevaux de selles dans les fermes du nord Caucase.
(source Isabelle PIQUÉE, agronome http://www.cheval-elevage.com/anglo_kabarda.htm)
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